En 2025, la gestion des talents
connaît une transformation profonde. Chez ETS, nos équipes de recherche ont
interrogé plus de 1 000 décideurs RH, ainsi que plus de
13 000 employés à travers le monde, afin de comprendre ce qui détermine
réellement la performance professionnelle aujourd’hui.
Les résultats sont clairs :
diplômes, intitulés de poste ou années d’expérience ne suffisent plus. Les
organisations entrent dans une économie skills-first, où les compétences
mesurables et la capacité d’apprentissage deviennent centrales.
Mais cette transition met en
évidence un paradoxe. Les entreprises savent précisément quelles compétences
sont critiques, communication, leadership, pensée critique, compétences
linguistiques, sans pour autant disposer d’outils fiables et standardisés pour
les évaluer. Ces compétences restent majoritairement mesurées de manière
informelle, avec un impact direct sur la qualité des recrutements, la mobilité
interne et la performance globale.
Du constat
scientifique à l’action RH
Les travaux de recherche menés par ETS, organisation à but non lucratif proposant des solutions d’apprentissage, montrent que les priorités RH sont aujourd’hui bien identifiées : attirer les bons profils et retenir les talents clés. Pourtant, derrière cette clarté apparente se cache une difficulté structurelle majeure : la capacité réelle à mesurer les compétences qui conditionnent la performance dans la durée.
https://www.ets.org/human-progress-report.html
Nos données révèlent un paradoxe frappant. Les compétences les plus prédictives de la performance à long terme, communication, résolution de problèmes, fiabilité, discipline, sont aussi celles qui sont le moins bien évaluées dans les processus de recrutement. La communication en est l’exemple le plus emblématique : reconnue comme essentielle, elle reste rarement évaluée de manière formelle, standardisée et comparable.
Ce constat ne se limite pas aux nouveaux recrutements. Les chercheurs d’ETS observent la même tendance chez les collaborateurs déjà en poste. Les compétences émergentes, comme la maîtrise du digital ou la compréhension de l’IA, sont sous-évaluées par rapport à leur importance stratégique. Les organisations pensent connaître le niveau réel de leurs équipes, alors qu’elles prennent souvent des décisions sur la base d’indicateurs incomplets.
La
communication en anglais : un levier stratégique sous-évalué
Parmi toutes les compétences analysées, la communication apparaît comme l’un des principaux angles morts. Dans des environnements de travail de plus en plus internationaux, cette communication repose très largement sur l’anglais.
Les études conduites par ETS montrent que l’amélioration du niveau d’anglais a un impact direct sur la progression professionnelle : plus de confiance, une communication plus fluide, un accès facilité à des rôles à responsabilité et un engagement renforcé. Pour les organisations, cela se traduit par une meilleure mobilité interne, une collaboration plus efficace et une expérience client améliorée.
À l’inverse, une communication insuffisante en anglais génère des coûts élevés : projets ralentis, malentendus, opportunités perdues, voire contrats non conclus. Un quart des entreprises interrogées reconnaît avoir déjà perdu du business en raison d’un manque de compétences linguistiques.
Un besoin clair, mais encore traité de façon informelle
Les recherches d’ETS montrent également que ce manque de mesure n’est pas lié à un désintérêt. Dirigeants, managers et employés expriment un besoin fort de formaliser l’évaluation des compétences. Pourtant, dans 86 % des organisations, celles-ci sont encore évaluées de manière informelle, via des impressions ou des échanges non structurés.
Or, les travaux scientifiques sont clairs : les entretiens non structurés font partie des outils les moins fiables pour prédire la performance réelle. À l’inverse, des évaluations standardisées, ancrées dans des situations professionnelles concrètes, sont deux à trois fois plus prédictives, notamment pour les compétences linguistiques.
TOEIC Link : une réponse alignée sur
les enjeux RH
C’est dans ce contexte que s’inscrit TOEIC Link, développé par
ETS pour répondre directement aux défis mis en évidence par nos recherches. En
évaluant l’anglais à partir de situations professionnelles réelles, TOEIC Link
permet de sécuriser les décisions de recrutement et de réduire les erreurs
liées aux difficultés de communication.
Sa structure standardisée fournit
un benchmark fiable, utilisable dans des contextes internationaux variés, tout
en restant équitable et comparable. TOEIC Link soutient également la mobilité
interne et la montée en compétences, en identifiant précisément les écarts de
niveau et en orientant les actions de formation là où elles ont le plus
d’impact.
Enfin, sa conception modulaire et
digitale répond à une contrainte fréquemment exprimée par les RH : disposer
d’une solution simple, flexible et facile à déployer, sans lourdeur
opérationnelle.
Conclusion
Les recherches menées par ETS montrent que l’enjeu n’est plus de savoir quelles
compétences mesurer, mais comment les mesurer efficacement. Structurer
l’évaluation de compétences clés comme la communication en anglais devient un
levier stratégique pour améliorer la performance, réduire les risques et
accompagner durablement la transformation des organisations.
Informations pratiques
Ne manquez pas cette opportunité d’assister
à notre conférence et de découvrir comment le test TOEIC Link est un véritable
levier de développement linguistique et de performance professionnelle pour les
entreprises et les recruteurs.
Repenser l’évaluation linguistique en entreprise grâce à
l’approche formative avec TOEIC Link et L'IA
- Date : Jeudi 29 janvier 2026, de 10h à 10h25
- Lieu : Salle Londres