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    29 - 30 janvier 2025 | Porte de Versailles | Hall 7.1

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29 - 30 janvier 2025 | Porte de Versailles | Hall 7.1

Pourquoi et comment évaluer la formation ?

Pourquoi et comment évaluer la formation ?

ISTF Stand: L54
Pourquoi et comment évaluer la formation ?

Cette question semble aussi vieille que la notion même de formation, alors pourquoi revient-elle aussi souvent dans les débats d’experts et dans les réunions des services formation. La réponse est simple, c’est qu’en matière d’évaluation rien n’est simple !

En premier lieu on se pose la question du quoi ! Qu’évalue-t-on ? Et là, on vous propose de ne pas revenir sur le sempiternel Kirk Patrick qui, bien qu’il ait proposé une grille de lecture simple et pertinente sur les niveaux d’évaluation, laisse beaucoup d’interrogation sur le comment. Quand on s’intéresse au sujet de l’évaluation, on se rend compte que l’adhésion est forte sur l’intérêt de la chose, mais très vite la difficulté arrive sur le comment fait-on. Avant de savoir comment faire, il faut se demander pourquoi faire.

Bien évidemment vous allez mesurer l’'efficacité de l’action de formation. Aux yeux de l’apprenant et des commanditaires, la formation a-t-elle atteint ses objectifs. Et à défaut quelles sont les lacunes potentielles et les domaines qui pourraient être améliorés. Il est important de ne pas voir un programme de formation comme un livre, il faut au contraire le voir comme quelque chose d’évolutif qui doit s’ancrer dans un processus d’amélioration continue. Le contenu d’une formation ne doit jamais se figer car il deviendra vite has been et, de surcroit, démotivant pour les formateurs qui l’anime.

Mais l’évaluation en formation c’est avant tout l’évaluation que l’on intègre dans le parcours et à l’issue du parcours pédagogique. Il faut d’ailleurs bien séparer ces deux phases qui doivent être appréhendées de manière bien différente. L’évaluation en cours de formation est généralement parfaitement maitrisée par les formateurs que ce soit en salle, en visio ou dans des modules e-learning. Cela est un peu moins le cas pour les évaluations de fin de parcours. La principale raison à cela est dû au manque de clarté sur ce qui doit être évalué. Très souvent l’élaboration de l’évaluation finale dite évaluation sommative est faite à la fin du processus de création du contenu de formation, et c’est souvent là que commencent les difficultés. La création de l’évaluation finale devrait être la première étape de l’élaboration d’un contenu de formation. Si je sais comment évaluer que j’ai bien atteint l’objectif, je saurai d’autant mieux comment construire le chemin qui me mène à cet objectif. Et pourtant, quel formateur pourrait annoncer fièrement qu’il n’a jamais réalisé son évaluation finale après avoir créé tous ses contenus. Très peu. En procédant ainsi, le réflexe est alors d’évaluer la rétention des éléments fournis dans les contenus bien plus que l’aptitude opérationnelle visée par la formation.

Pour bien comprendre cela, la pyramide de Miller apporte une catégorisation à 4 étages assez structurante. Le premier niveau est le « Knows », est-ce que l’apprenant sait. Le second est le « Knows how », est-ce que l’apprenant sait pourquoi et comment faire ? En créant l’évaluation après les contenus, on est généralement limité à une évaluation centrée sur ces deux niveaux. Mais la pyramide propose 2 autres niveaux davantage tournés vers l’aptitude opérationnelle.  Le 3ème niveau est le « Shows », est-ce que l’apprenant sait expliquer à un tiers comment faire ? Et le 4ème niveau est le « Does », qui évalue si l’apprenant sait faire. Ces 2 niveaux relèvent moins de l’ingénierie pédagogique classique mais plus de l’ingénierie dite de certification. Ils s’inscrivent dans une tendance de fond d’évaluation et de certification des compétences au sein de laquelle la France est un des leaders européens avec le projet du passeport de compétences. Bien que parfois décrié de par sa lourdeur administrative, on ne peut toutefois pas enlever à France Compétences sa grande exigence en matière d’évaluation des compétences. Elle joue le rôle de moteur qui pousse les organismes de formations et par voie de conséquence tous les acteurs de formation à basculer d’une ingénierie classique à une ingénierie de certification. En obligeant à se concentrer sur les niveaux 3 et 4 de la pyramide de Miller, on induit de fait une nouvelle approche de l’évaluation plus opérationnelle, plus métier apportant davantage de valeur aux formés comme aux commanditaires des formations qui, par les certifications obtenues, ont une meilleure cartographie des compétences acquises.

Au sein de l’ISTF, nous constatons depuis 3 ans une accélération exponentielle sur nos formations qui apprennent aux services formations et organismes formations comment intégrer l’ingénierie de certification et l’évaluation des aptitudes opérationnelles. Nous sommes convaincus qu’il s’agit d’une tendance de long terme.  Découvrez la formation «Maîtriser l’ingénierie de compétences et de certification » sur notre site internet : www.istf-formation.com

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